Parc national de Mahango
Nous avions prévu de faire les parcs à la fin de notre séjour. En effet, avec la saison des pluies, la végétation est plus dense et les animaux ont plus de points d’eau ce qui baisse drastiquement les chances de les voir. C’est donc avec enthousiasme qu’après le Botswana, nous arrivons à nouveau dans la région de l’Okavango, du côté Namibien cette fois. Tu peux retrouver l’article sur notre expérience dans le Delta d’Okavango au Botswana en cliquant “ici“.
Le premier soir, nous avons trouvé une lodge qui avait un camping au bord de l’Okavango. Le cadre était magnifique, le campement était juste au bord de l’eau. Nous pouvions entendre les hippo la nuit (la vie africaine comme on l’aime quoi…). Depuis la terrasse, nous voyions les éléphants sur l’autre rive de l’Okavango. La lodge met du sel pour attirer les animaux et que les clients puissent les voir (même si c’est magnifique, bon ben ça casse un peu le charme de l’événement…). Est-ce juste ou faux ? Nous n’avons pas de bonne réponse mais avons la conviction que moins nous modifions l’état naturel des animaux, mieux c’est. Le lendemain, nous sommes partis pour aller visiter le parc de Mahango. Après notre première expérience de self safari à Palmwag (tu peux retrouver l’article en cliquant “ici“), nous espérions avoir une meilleure expérience.
Nous sommes donc partis tôt le matin afin de maximiser nos chances de voir les animaux et on peut dire que cette fois-ci, la réussite aura été meilleure qu’à Palmwag. Nous avons eu l’occasion de voir des impalas, springboks, et gnous. Nous avons également aperçu des autruches, des girafes ainsi que des zèbres. La sensation de revoir tous ces animaux nous a rendu euphorique. Cela faisait plusieurs mois, depuis la Tanzanie à vrai dire, que nous n’avions pas vu autant d’animaux et d’aussi proche. Nous sommes ensuite allés à un point d’eau où nous sommes tombés sur un groupe de namibien entrain de faire l’apéro assis sur des chaises de camping à attendre que des éléphants arrivent. Apparemment, cela aurait fonctionné pour des amis à eux, l’année précédente. Malheureusement pour eux, cette fois-ci leur timing n’aura pas été en synchronisation avec les éléphants, puisqu’ils les auront croisé sur le chemin du retour.
Après avoir été prendre place dans notre nouveau campement et fait une petite pause, nous sommes retournés dans le parc en fin de journée en espérant voir les éléphants à ce fameux point d’eau. Une fois de retour sur le lieu, nous avons eu la magnifique surprise de trouver un mâle solitaire qui est venu boire et se rafraîchir. Nous sommes donc restés à une quinzaine de mètre de lui, tout en profitant du spectacle, jusqu’à son départ. Avant de quitter le parc, nous sommes à nouveau tombés nez à nez (ou plutôt trompe à pare-choc…) avec deux autres pachydermes. Nous avons terminé notre journée heureux des beaux spectacles de la journée et rassurés que le raté de Palmwag ne tenait pas qu’à nous.
Nous resterons finalement plusieurs nuits dans cette région, qui a un cadre magnifique avec la rivière de l’Okavango juste à côté. Le deuxième campement où nous sommes allés, avait des sanitaires pour le moins particulier, avec des noms tout aussi originaux, tel que “le trône” ou encore “le poopa falls”. Pour ceux qui aurait besoin d’une traduction, “poop” signifique “caca” et il faut savoir que les cascades de la région s’appelle “popa falls” (on vous laisse imaginer à quelle hauteur étaient situés les WC pour que cela ressemble à une chute d’eau.. ou plutôt une chute de caca…). Il y avait également des magnifiques sanitaires où vous pouvez faire votre chilling session avec une vue sur la rivière et ses animaux (attention aux animaux sauvages…). Des sanitaires qui était donc originaux et bien intégrés au lieu. Cependant, pour ceux qui n’aiment pas les petites ou moins petites bêtes, gare à vous car le lieu peut-être un peu effrayant. Tout comme le serpent de 50cm qui était au-dessus de notre tête dans les branches de l’arbre au moment où nous avons voulu utiliser les toilettes. Finalement, il aura eu plus peur que nous. Et Nicolas a quand même eu la mauvaise surprise de se faire piquer par une guêpe en prenant le rouleau de PQ (mieux vaut ça qu’un croco hein?..).
Parc national d’Etosha
Nous sommes ensuite partis en direction d’Etosha. Nous avons fait deux arrêts sur le trajet, un premier dans une lodge comprenant un minigolf, l’occasion pour Nicolas de montrer son talent de tir (enfin, tout est relatif… il ne faut trop s’enflammer…).
Nous aurons encore l’occasion en chemin de faire également un arrêt au lac Oshikoto. Petit, mais magnifique, le lac fait penser à un cratère de volcan. Il est encerclé de falaise de 10m avec une pan d’eau sans vague. Un lieu qui fait très sauvage et calme. Dommage qu’il n’y a pas d’accès à l’eau pour s’y baigner car c’est un endroit d’été pour y passer la journée qui fait rêver.
Nous sommes ensuite arrivés à Etosha. Dès l’entrée du parc, nous avons eu la chance de tomber sur un grand groupe de girafes au bord de la route. Le parc d’Etosha fait 22’000 km², soit environ la moitié de la taille de la Suisse. Il y a plusieurs régions et en fonction d’où on se situe, les paysages changent énormément. On pouvait passé d’une zone désertique et plate à des buissons si touffus qu’on ne voyait plus à 10m devant. Un grand marais salé est visible, mais sec la plupart du temps et plusieurs points d’eau sont dispersés dans le parc. Certains artificiels, d’autres naturels. La visite de ces points d’eau permet de voir beaucoup d’animaux, souvent les plus «communs», c’est-à-dire les zèbres et les antilopes. Avec un bon timing des éléphants ou des girafes se font apercevoir et avec une synchronisation en béton ce sont des fauves.
Le premier jour, nous avons visité la partie Est du parc, et avons eu la chance de voir un lion qui se reposait à l’ombre d’un arbre, leur activité préférée. Nous passerons le second jour plus dans les hauts du parc, appelé “Halali”, une région connue pour ces rhinocéros et ces léopards. Mais ce sera raté, du moins c’est ce que nous croyions. Le soir, en allant au point d’eau de la lodge, nous avons eu l’occasion de voir deux rhinocéros blancs qui étaient venus boire. Nous qui n’en avions encore jamais vu malgré nos nombreux safaris, nous étions aux anges. C’est avec des étoiles pleins les yeux que nous avons été nous coucher. Cette région du parc ne nous aura pas offert énormément d’opportunité de voir des animaux. Nous avons donc décidé d’aller plus à l’Ouest, à Okaukuejo.
Dans cette partie d’Okaukuejo, nous avons pu voir plusieurs rhinocéros. Ceux-ci venaient tous les soirs au point d’eau de la lodge (oui ici toutes les lodges ont des points d’eau…), dont une femelle avec son petit. Nous passerons plusieurs jours dans cette région. Au final nous avons fait cinq jours dans le parc. Avec parfois de la réussite, comme ces lions qui étaient encore couchés sur la route et que nous avons pu voir de très près. Car 30 min plus tard, ils étaient tous sous l’arbre et leur camouflage est si excellent qu’on passerait à côté sans les voir…). Ou encore ce groupe de lions qui venaient de terminer de manger un gnou et qui est passé à côté de notre voiture (au plus grand désarroi de Sara qui, avec l’excitation et la peur, aura eu une photo flou de cet échange de regard avec la lionne…). Nous repartons de ce safari, comme tout les autres, remplis de belles images dans la tête pour la suite.
Waterberg
Sur le chemin du retour, nous avons fait un arrêt à Waterberg. Un parc national très vert, qui comprend un plateau surélevé à plusieurs centaines de mètres. L’endroit est connu pour faire des marches. Nous avons donc décidé d’aller là-bas pour profiter de cette nature et de pouvoir y glisser nos pas à l’intérieur, ce qui est chose rare en Namibie (et en bonus, faire notre petit sport du mois…). Cependant, en arrivant sur place, nous avons vite compris en parlant à la ranger, que les sentiers de marche sont pratiquement impraticables. En effet, ils ne sont pas vraiment entretenus, exceptés celui qui mène au point de vue. Bien que nous avons essayé de prendre un chemin sur la carte qui ne nous avait pas été conseillé, nous nous sommes retrouvé à faire demi-tour car il était difficile de s’y retrouver.
Sur le chemin du retour, nous sommes tombés face a une petite famille de phacochères et un groupe de babouins, les premiers que nous voyions d’aussi près en Namibie. Si les Phacochères, se sont déplacés à notre arrivée, les babouin quant à eux, n’ont pas levé le petit doigt. Nous sommes donc passés à quelques mètres d’eux, pour le plus grand calme de Nicolas.
Windhoek: la fin de notre séjour en Namibie
Une fois la voiture rendue, nous sommes restés quelques jours à Windhoek, le temps pour nous d’organiser la suite de nos aventures. Ce fut également l’occasion de visiter cette ville différemment, de mieux la découvrir et de se faire plaisir dans quelques restaurants que nous avions repéré à notre arrivée en Namibie. Pour ceux qui auraient loupé l’épisode où nous étions déjà à Windhoek, mais pour un workaway, tu peux retrouver notre article sur cette expérience en cliquant “ici“.
Après quelques réflexions, nous avons décidé de partir pour Cape Town en Afrique du Sud. Ceci se passera en bus, soit 25 heures de prévu (on va se régaler…). Et on s’est régalé !
Nos recommandations:
(pour information, 1 CHF = 16 RND$, sans oublier que les prix que nous donnons restent « subjectifs » car ils varient d’une saison à l’autre, dans une période particulière à cause du covid).
- Application: «iOverlander» Une application utilisable hors ligne qui situe plein de campement sauvage et officiel avec les commentaires des utilisateurs.
- Camping à Mahango: «Ngepi» Superbe camping avec des sanitaires des plus originaux. Le cadre est très joli, au bord de la rivière. (190 N$/pppn)
- Camping entre Windhoek-Etosha: «Toshari» Magnifique lodge avec piscine et le camping est petit mais cocooning (200 N$/pppn)
- Restaurant: Lodge «Toshari» De délicieux plats à des prix corrects.
- Activité:
- “Mahango parc“: Petite donc facilité pour voir les animaux (100N$/personne et 50N$/voiture).
- “Etosha parc“: Très grand avec une quantité d’animaux (150N$/personne).