Après avoir passé 3 mois et demi en Tanzanie, nous avons décidé de faire un bilan sur ce pays que nous avons passablement découvert. Nous tenons bien à préciser que ce bilan reste personnel car il résulte de notre vécu. Il est fait sur la base de nos perceptions et nos impressions et reste donc, subjectif.

La culture tanzanienne

Le moins que l’on puisse dire, c’est que dès notre arrivée en Tanzanie, nous avons été frappés par la culture. Première fois que nous mettions les pieds en Afrique (hors Afrique du nord) et, pour deux discrets comme nous, c’était un peu le choc culturel. La proximité entre les personnes n’a rien avoir avec ce que nous pouvons vivre en occident. Ici, tout le monde parle avec tout le monde. C’est joviale et chaleureux, parfois sec aussi.

Dès le début, nous avons également été frappé par le rythme “pole pole”, comme ils le disent si bien. Les gens prennent le temps. Du coup, tout service peut être lent et nous parlons même pas des heures de rendez-vous fixés. N’étant pas habitués à cela, deux occidentaux qui ont connu un rythme de travail souvent effréné, ça a pu bien nous surprendre, parfois même nous agacer. Bien sur tout ceci n’est pas une généralité. Mais en même temps qu’est-ce qui est important ? Le bien être de l’employé (être humain) ou la satisfaction du client ?

Le pays a plus de 100 ethnies différentes et des zones à majorité musulmane et chrétienne. Les îles de Zanzibar, Unguja et Pemba, sont principalement musulmanes. Et dans leur culture, les hommes ont parfois deux, trois, voir plus… de femmes. Nous avons pu constater que les Tanzaniens ont plutôt un fonctionnement patriarcal. Les femmes s’occupent des bébés et de la maison, les hommes travaillent sur les chantiers ou sortent boire des verres. Les femmes portent principalement de longue robe et les habits courts peuvent être très mal perçu. Un point qui nous a particulièrement marqué et dérangé, c’est le regard et parfois l’attitude des hommes envers les femmes, surtout envers les blanches. Bien que nous nous sommes un peu habitués aux regards posés sur nous car nous sommes blancs, nous nous sommes difficilement habitués aux regards des hommes posés sur Sara. Autant dire les choses telles quelles sont, elle était un bout de viande fraîche. Et après quelques retours de voyageuses, nous pouvons imaginer que ce n’est pas évident de voyager seule en tant que femme dans ce pays.

La corruption

Bien que nous nous faisions déjà notre idée là-dessus avant de venir et pensions que la corruption existait en Tanzanie, nous ne pensions pas qu’elle puisse être, parfois, autant visible. Ce qui nous a particulièrement frappé était les contrôles de la police sur les routes. Tous les jours, il y a des zones connus par les locaux où les policiers s’y garent. Ils arrêtent tout le long de leur service des voitures. Et ce contrôle routinier se termine généralement avec un petit billet échangé à leur encontre, qui varie entre 1’000 à 10’000 TSH. En effet, lorsque les conducteurs sentent qu’ils pourraient leur reprocher quelque chose, le réflexe principal est de leur tendre un billet pour qu’ils les laissent repartir. Et ce système marche plutôt bien. A une occasion, un policier nous a demandé directement et clairement de l’argent. Vous pouvez retrouver cette anecdote dans notre article “Dar es Salaam“.

La sécurité

Les gens peuvent parfois avoir des à priori sur d’autres pays, souvent mé (mal) connu et notamment sur l’Afrique. Et c’est malheureusement ce qui peut freiner plus d’un à découvrir des pays qui peuvent être perçu comme dangereux. Certes, la Tanzanie reste un pays pauvre et il y a des endroits, comme partout dans le monde, où tu dois être vigilent. Par exemple, il est déconseillé de se balader seul le soir à Arusha et Dar es Salaam, qui sont deux grandes villes. Alors bien évidemment, nous prenions quelques précautions et restions sur nos gardes. Mais nous ne nous sommes pas sentis en danger pour autant durant notre séjour en Tanzanie. Les gens sont chaleureux, accueillant et aime aller à la rencontre des touristes.

Le gouvernement

Plus nous allions à la découverte de la Tanzanie et plus nous nous rendions compte que ce pays est magnifique et plein de richesse. Il a effectivement de nombreuses mines d’or, des pierres précieuses telles que la tanzanite, du pétrole, les parcs nationaux, les îles. Tout un tas de belles terres qui peuvent être exploitées. Le gouvernement a des parts dans presque toutes les activités d’exploitations des richesses du pays. Les locaux n’en bénéficient malheureusement pas beaucoup. Pour exemple, il y a une réserve naturelle sur l’île de Mafia Island. Cette réserve est un parc avec une entrée de 20$ par jour. Ce qui fait que les prix des hôtels dans cette région sont plus chers que le reste de l’île et découragent les touristes à y aller. Cette taxe est une rentrée d’argent qui va directement dans la poche du gouvernement et nous avons appris que celui-ci n’est pas réutilisé pour les villageois ou réinvesti pour la région. Autre que les îles, les parcs nationaux. Les entrées coûtent spécialement chers. Bien qu’il y a des rangers h24 dans le parc, il est difficile de savoir où est investi cet argent, sachant que les safaris attirent des milliers de touristes chaque année. Et cette question d’argent, nous a particulièrement surpris en Tanzanie car les prix des services officiels sont généralement différents d’un local à un touriste. Alors bien sûr, nous trouvons bien que ce soit des prix “abordables” pour les tanzaniens afin que ces services leurs soient accessibles. Mais avec une différence de prix qui est assez importante, 2 à 8 fois le prix, il est difficile de comprendre ce qui justifie un tel écart.

Autre que les terres, les produits. La Tanzanie, côté océan, a des fermes à algues qui sont exploitées et exportées dans d’autres pays. Les chinois en sont d’ailleurs les principaux acheteurs. Toutefois, ce que nous avons appris, c’est que la production des algues est un processus plutôt long, d’environ trois mois. Et ce travail n’est clairement pas reconnu à sa juste valeur. En effet, les artisans vendent 1kg d’algues séchées pour 500TSH, ce qui représente 0.20 CHF. Et cerise sur le gâteau, le gouvernement fait l’intermédiaire. Les agriculteurs peuvent vendre leur produit uniquement au gouvernement, qui le revend en exportation. Le prix de vente a augmenté ces dernières années mais les locaux reçoivent toujours la même somme d’argent. Nous avons appris plusieurs situations de la sorte, où le gouvernement est implicitement impliqué. Tel que les achats de terrains, les tours en excursions et autres produits d’exportations.

Le travail

La Tanzanie reste l’un des pays les plus pauvres du monde. Nous avons pu constater que le travail ne court pas les rues ou plutôt, les rentrés d’argent. Bien que nous n’ayons pas vu beaucoup de personnes dans le besoin, en manque de nourriture, les gens vivent avec peu de moyens. Ils peuvent tout de même se suffire presque à eux-mêmes. La plupart des gens ont leur petite maison, construite avec des matières premières telles que de la boue, des briques, de la paille ou encore en tôle. Ils cultivent énormément et les conditions climatiques leur permettent une bonne récolte dans beaucoup d’endroit en Tanzanie. Mais nous constatons qu’ils n’ont généralement pas de travail fixe, qui leur assure un revenu régulier. Ils doivent donc constamment être créatif et trouver des combines pour gagner de l’argent, autant dire que les intermédiaires ici sont légions pour la moindre chose. Nous avons pu constater que le tourisme contribue énormément à l’économie du pays. Et les personnes qui travaillent directement avec les touristes s’assurent généralement d’un revenu plus élevé que la moyenne. Pour ces personnes, excepté à Zanzibar qui a connu une augmentation du tourisme cet hiver 2020, ont été particulièrement touché par la crise du covid.

La street food et les plats typiques

En Tanzanie, on y trouve des endroits pour manger dans tous les coins de rue. Il y a principalement des stands avec des brochettes de viandes et des frites (et trois crudités végétales qui se courent après…). Parfois, des petites places locales proposent d’autres plats chaud, tel que du riz, des viandes en sauce, des haricots et des sortes d’épinards. Les restaurants ont un plus large choix de plats. Il existe également, comme partout dans les grandes villes et lieux touristiques, des restaurants plus européanisés où les prix se rapprochent du niveau de la clientèle, c’est-à-dire les touristes. Ce que nous avons pu constaté en street food, c’est que la diversité est assez restreinte. Ceci n’est, en revanche, pas le cas des fruits, où la variété est au rendez-vous.

Les tanzaniens mangent plutôt salés le matin; manioc et patate douce ou soupe. Les plats sont principalement constitués de riz, d’ugali, qui est une sorte de semoule à base de maïs et parfois des chapatis, qui sont des sortes de crêpes. Ceux-ci accompagnés de viandes et de légumes. La soupe de Zanzibar, appelé “Urujo” est une soupe spécifique à cette île. Concernant la Tanzanie, le pilau, qui est du riz mélangé avec des morceaux de viande, est un plat typique du pays. Bien que les locaux mangent principalement salés, nous y trouvons également des gourmandises sucrées, tel que des glaces au Tamarin et des bonbons aux graines de baobab. Des délices à ne pas louper!

L’accès à l’eau potable

En Tanzanie, l’eau n’est pas potable. Bien que certains achètent des bouteilles en plastique, la plupart boivent l’eau de source, parfois telle quelle, parfois en la chauffant. Certains ont l’accès à l’eau directement de leur robinet, mais c’est loin d’être le cas pour la plupart des gens. Généralement, les gens vont chercher l’eau dans des puits, qui se trouvent dans les villages. Et lorsqu’il n’y a pas d’accès à un puits, les gens vont chercher l’eau à la source la plus proche. Parfois, ce genre de trajet peuvent leur prendre plusieurs heures.

Les déchets

Avant de prendre une maison à Jambiani et de vivre sur place (voir notre article “Zanzibar: Jambiani et sa région” pour plus d’infos), nous ne nous étions jamais réellement préoccupés des déchets. Concernant les bouteilles en plastique, nous avions toujours utilisé, jusque-là, nos gourdes à filtres. Et étant uniquement dans des guesthouses, nous ne nous étions jamais demandés ce que les gens allaient faire de nos poubelles. Lorsque nous avons pris la maison, nous avons vite constaté que la question des déchets étaient de loin pas la première préoccupation du gouvernement et donc des locaux. Il n’existe déjà pas de sacs poubelles, pas de conteneur ou de bennes à ordures pour recycler. Les déchets se jettent donc dans la nature, parfois rassemblés pour ensuite être brûlés, ou ensevelis sous le sable.

Par contre, nous avons découvert un pays qui n’utilise pratiquement pas de sachets plastiques. D’ailleurs, passer la douane avec des sacs en plastiques peut être amendable. Nous étions déjà sensibles quant à de notre consommation excessive de plastique dans notre société. Et de découvrir un lieu où les sachets sont presque bannis, nous nous demandons pourquoi pas plus de pays ne prennent exemples de ce modèle. Ici, courses dit sacs en tissu ou en papier. Parfois, tu retrouves même tes beignets ou chapatis emballés dans des feuilles de papiers journaux.

Les transports publics

Dans les grandes villes, nous avons pu voir passablement de voitures, mais cela reste un luxe qui n’est pas à la portée de tout le monde. La plupart des gens se déplacent en transports publics. Ceux-ci sont principalement des dala dala, un système de bus locale. Le fonctionnement peut paraître compliqué quand tu débarques, mais il est simple et sympa. Il y a différentes lignes, avec des dala dala qui vont d’un point A à un point B, sur un chemin tout tracé. Entre les deux terminus, le dala dala prend et dépose en chemin les gens où ils se trouvent et où ils souhaitent descendre. Il n’y a donc pas d’arrêt prédéfini. Les gens payent directement à l’employé du dala dala et les prix sont généralement inscrits sur la porte ou affichés dans le dala dala. Il faut savoir que les prix sont fixés par le gouvernement et sont fixes, cependant si vous ne connaissez pas le prix, il ne faut pas s’étonner s’ils ne vous rendent pas la monnaie ou pas assez c’est quelque chose de très courant. Cependant le système est rapide, efficace et convenable. Il y a également un système de DART, un bus à voie rapide, mais uniquement à Dar es Salaam. Dans les villes, il existe également plusieurs sortent de taxis; des motos appelés “boda boda” ou “piki piki”, des bajaji plus connus sous le nom de “tuk tuk” ou des voitures taxis. Pour les trajets plus long, il existe des gros bus pour se déplacer d’une ville à l’autre. Ceux-ci peuvent être qualifiés par bus local, semi-luxury ou luxury. Selon notre expérience, les tickets se prennent généralement à l’avance et directement à l’agence de la compagnie ou dans un bureau intermédiaire (intermédiaire, dis frais en plus…). Tu peux retrouver une de nos aventures avec un trajet en bus local dans notre article “Iringa“. Il existe également un train entre Dar es Salaam et Moshi, où nous expliquons cette expérience dans notre article “Un voyage en train en Tanzanie“. Une nouvelle ligne de train est actuellement en construction et verra certainement le jour dans quelques années. Pour aller sur les îles, il y a plusieurs ferries avec différentes compagnies. Il y a également des voiliers qui font la traversée, mais ceux-ci sont principalement pour transporter de la marchandise. Nous avons tout de même pu faire la traversée avec ce genre de bateau, que tu peux retrouver dans notre article “Pemba: notre trajet en voilier jusqu’à Tanga“. Et puis, pour ceux qui ont plus de moyens et veulent gagner du temps, il y a également de nombreux avions qui vont d’un endroit à l’autre. Il est donc facile de se déplacer et voyager en Tanzanie.

Le confort

Partir en Tanzanie, c’était découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture. Mais c’était aussi revoir nos exigences et sortir de notre confort européens. Parce que la Tanzanie, c’est ça aussi; les douches froides, les bâtiments mal, voir pas isolés, vivre avec les insectes dans la chambre, le bruit des voitures ou des coqs, les coupures d’électricité lorsqu’il y a de la pluie, ou qu’il n’y en a pas sont le régime quasi quotidien si tu voyages à petit budget là-bas.

La situation covid

Bien que nous n’acclamons pas spécialement Magufuli sur certains aspect, comme par exemple, l’homosexualité qui est interdit sous peine de prison en Tanzanie, nous devons lui laisser que nous sommes plutôt reconnaissants de sa manière de gérer la situation covid. Il s’est avéré qu’au début de l’épidémie, il a fait tester plusieurs choses, dont une chèvre et une papaye, qui seraient ressorties positives. Moralité de l’histoire, il s’est dit que si une papaye pouvait être positive, alors n’importe quoi pouvait l’être et a donc décidé de ne pas rendre le décompte, des cas positifs, public. Il a encouragé les gens à prier, à prendre des vitamines et à continuer de vivre normalement. Pour cela, du zinc et des vitamines sont disponibles gratuitement pour la population afin d’augmenter leur immunité pour qu’ils ne tombent pas malades. Dans le décompte officiel, il y avait donc, jusque-là, zéro cas positifs enregistrés depuis avril 2020. Ayant discuté avec plusieurs locaux de cette situation, certains pensent qu’il n’y a pas de covid en Tanzanie, d’autres pensent qu’il est là mais qu’il ne fait juste pas spécialement de morts. Les personnes, avec qui nous avons discuté, semblaient satisfaites de la situation et pensaient que la manière dont Magufuli à gérer la situation, a évité d’amener un climat de peur chez les citoyens. A la fin de notre voyage, bien qu’il n’y avait aucunes mesures misent en place, certaines personnes ont commencé à porter le masque dans les rues de Dar es Salaam et Stone Town. Il nous a semblé que l’annonce du vice président de Zanzibar atteint du covid n’était pas étranger à cela.

Les vaccins / maladies

Étant plutôt contre les vaccins et prônant les produits naturels, nous avons décidé de ne pas nous faire vacciner avant de partir voyager et cela n’a pas posé de problèmes pour la Tanzanie. Cependant, voulant rester en Afrique pour un temps et aller plus tard en Amérique du Sud, nous avons vu que le vaccin de la fièvre jaune était exigé pour entrer dans plusieurs pays. Nous avons donc profité d’être en Tanzanie, connaissant un peu son fonctionnement, pour le faire.

Concernant le palud, nous avons décidé de ne pas prendre (ingurgiter) de médicaments préventifs contre cette maladie. D’une part, il nous semblait insensé de prendre un médicament sans être malade. D’autre part, il peut avoir des effets secondaires désagréables, voir conséquents et il ne peut pas être pris sur du long terme. Sachant que notre idée était de partir voyager longtemps, cela ne nous semblait pas adéquat. Nous avons tout de même pris le médicament “Riamet” avec nous, en prévention. Ainsi, si nous attrapons le palud, nous pouvons prendre les pastilles en urgence, s’il est impossible de nous tester rapidement. En discutant avec d’autres voyageurs, nous avons appris qu’il est possible d’acheter des tests rapides en pharmacie, afin de se tester soi-même. En cas de doute, aller se faire tester à l’hôpital reste la meilleure solution.

Durant les 2-3 premiers mois de notre voyage, nous ne sommes pas tombés malades. Nous avons mangé tous les jours dehors, principalement dans la rue et nous n’avons pas eu de problèmes avec la nourriture. Et puis, nous sommes tombés malades. Nicolas en premier. Il se peut que c’était une sorte de gastro avec de la fièvre car le jour suivant, Sara a eu les mêmes symptômes. Un jour au lit chacun et puis la maladie s’en est allée. Excepté que Sara retombe malade une semaine plus tard, sans fièvre cette fois-ci. Mais cela ressemblait plutôt à la tourista qui à durée deux semaines.

L’accès à l’information

En voyageant en Tanzanie, il peut parfois être compliqué de trouver des informations qui semblent basiques. Dans les régions touristiques telles que Zanzibar, Moshi et Arusha, on trouve facilement des infos sur internet. En revanche, dès qu’on sort légèrement de ces zones, cela peut vite devenir compliqué. Il faut savoir que peu de compagnies de transports ont des sites internets. Et lorsqu’ils en ont, les infos ne sont pas forcément fiables. La meilleure solution reste encore de demander à des locaux et mieux vaut plus d’une fois car les infos peuvent être différentes d’une personnes à l’autre.

La période des pluies

Dans les terres tanzaniennes, il y a deux saisons des pluies. La petite saison des pluies qui est en novembre-décembre. Nous l’avons vécue à Iringa, fin novembre, où il a plu tous les jours une petite heure. Quant à la deuxième saison des pluies, elle est de mars à mai. Il est donc déconseillé de venir à cette période, au risque de passer ces journées à l’intérieur. Nous y sommes restés jusqu’au 15 février et avons déjà pu voir des changements de temps. Le temps était devenu plus nuageux, ce qui n’était pas forcément désagréable. Nous avons eu également une journée de pluie, assez forte. Ce que nous n’avions pas vécu jusque-là en Tanzanie. En parlant avec des locaux, il semblerait que cela va de même pour le mois de mai.

Le visa

Le visa pour les suisses coûte 50$ et est valable 90 jours. Par contre, les douaniers ne donnent pas toujours d’office le temps maximal du visa. Il est donc nécessaire de vérifier au passage de l’immigration qu’il soit pour une bonne durée. Par la suite, il nous a été possible de le repousser 30 jours gratuitement.

Nos dépenses

Pour notre voyage, nous n’avons pas établi de budget à l’avance, ne sachant pas où nous irons avec la situation covid et combien de temps nous partirons. Nous nous sommes tout de même basés sur un budget, qui est assez général aux voyages en tour du monde, afin d’avoir une ligne de conduite. Bien sûr, celui-ci varie selon le type de voyages et les pays visités, qui n’ont pas le même coût de la vie. 20’000 CHF/année par personne est donc le budget sur lequel nous nous sommes appuyés. Ceci représente en moyenne un peu plus de 50 CHF/jour par personne.

En Tanzanie, nous avons dépensé au total 8’419 CHF pour 102 jours à nous deux. Dans ses dépenses sont compris nos visas à 50$/personne et notre safari, qui aura été une grosse partie de notre budget, à 1’175 CHF/personne. Sans cela, notre budget représente plutôt 5’979 CHF, soit 59 CHF/jour à nous deux. Cela inclus ; les logements, la nourriture, les activités (autre que la safari), les transports. Bien que nous ne nous sommes pas privés au niveau restaurants et activités, nous cherchions tout de même des logements relativement bon marchés. Le coût de la vie étant bas en Tanzanie, il est facile de voyager avec un petit budget. Par contre, les activités coûtent vite chers, notamment les safaris et le Kilimanjaro, qui se situent entre les 1’000-2’000 CHF la semaine, pour les activité organisée, à moins de 20$ c’est compliqué de trouver quelque chose.

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6 commentaires

  1. Merci Nico & Sara pour ce partage, nous vivons presque vos aventures !!! très bien écrit et de belle photos…bonne suite à vous deux.

    1. Hey, merci beaucoup !
      On est content d’entendre ça.
      C’est le but de partager et voir que des gens au CCM suivent nos aventures nous fait plaisir.
      Belle suite à toi aussi!

    1. Merci beaucoup!
      Avec le peu d’informations qu’on retrouve sur internet, ça nous faisait plaisir de partager notre vécu pour des possibles futurs voyageurs.
      On espère en même temps que ça peut donner une nouvelle idée de destination, donc nous sommes contents de l’entendre.

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