Après un vol (comment dire…) des plus particuliers que nous avons pu vivre dans notre vie (oui oui vous pourrez le constater par vous-même…), nous sommes arrivés à Dar Es Salaam, la plus grande ville de Tanzanie. Nous sommes plongés dans l’ambiance africaine et découvrons rapidement le rythme tanzanien. Comme ils le disent si bien « pole pole », qui signifient « tranquille, tranquille ». Arrivés à la douane, nous avons du faire notre visa, ce qui a été magistral. En effet, pour cela, notre passeport est passé dans les mains de trop de personnes à nos yeux, durant une bonne heure et tout cela dans un rayon de 100m. (Car oui, nous avons du donner notre passeport pour remplir une feuille, le redonner pour vérifier les infos remplies sur la feuille, le redonner pour prendre nos empreintes, le redonner pour payer le visa, le redonner à deux autres personnes cette fois pour le timbre et le redonner à nouveau pour une dernière vérification, au cas où une erreur serait apparue, car aussi invraisemblable que ça puisse l’être, ça arrive…). Nous pouvons dire ici qu’ils savent créer de l’emploi.

En touristes aventuriers que nous sommes (ou pas…), nous voulions nous lancer dans les transports publiques pour rejoindre la ville. Après avoir atteints l’arrêt de bus, nous avons assez vite compris que ça allait être compliqué de comprendre leur système de transports appelé « dala dala », qui sont des bus privés partant lorsqu’ils sont pleins vers des destinations totalement inconnues à nos yeux. Ce début nous a semblé trop aventureux surtout avec nos gros sacs et nos 24 heures de trajet. Donc l’aventure a attendu.

Nous avons fini par prendre un taxi après quelques négociations avec le chauffeur et misent en accord sur le prix. Ici, comme dans beaucoup d’endroits, tout se négocient et plus difficilement pour des « mzungus » (ou plutôt prononcer mouzoungou). Les tanzaniens utilisent se terme pour désigner les blancs becs comme nous (autant dire qu’on peut avoir des habits de clodo et des tongs, ici on est fiché et l’étiquette « money » nous colle à la peau avec de la colle extra forte…).

Durant notre trajet, nous avons pu observer la vie sur place. La ville grouillaient de monde. Les gens rentraient et sortaient des « dala dala » plein à craquer (là, on sait dit que le taxi c’était pas plus mal finalement…). A nos yeux de suisse bien carré, cette organisation ressemblait à une danse incohérente et pourtant, ça semblait fonctionner. Durant le trajet, nous avons pu voir une quantité de stands et de marchés au bord des routes, dans lesquelles tous se vendaient. Des piles de matelas et de lits étaient posés sur le trottoir. Bien que les rues étaient bondées, le rythme nous semblait plutôt relax. Nous voyions les gens posés près de leur stand ou sous des arbres (pole pole quoi…).

Arrivés à notre guesthouse, nous étions chaleureusement accueillis par le propriétaire et son neveu. Nous avons d’abord récupéré de notre trajet avant de visiter le quartier. Celui-ci semblait très local. Nous étions définitivement les seuls touristes et donc les mascottes du quartier, surtout envers les enfants qui généralement n’ont pas de filtres. Toute l’attention était sur nous. Nous sentions les yeux braqués sur nous avec des regards pleins de curiosités, d’amusements ou d’interrogations (« Mais qu’est-ce que ces mzungus font ici ? »), sans méchanceté pour autant.

Nos recommandations:

(pour information, 1 CHF = 2’500 TSH, sans oublier que les prix que nous donnons restent “subjectifs” car nous sommes partis dans une période particulière à cause du covid).

– Hôtel : El Hope Lodge (50’000TSH)

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