Pemba: le nord de l’île

Séjour mi-janvier 2021

Les plages du nord et son banc de sable

Pendant notre trajet en taxi, nous avons pu découvrir les paysages de l’île, qui sont toujours autant verts. Nous sommes passés par la ville centrale de Pemba, Chake Chake, où nous avons retrouvé la densité et la vie des villes. Encore une fois, nous constations que nous nous habituions vite à la tranquillité, que nous avons eu le plaisir de profiter depuis notre arrivée sur Pemba. Plus nous nous approchions de notre guesthouse, qui se trouve au bout de l’île, plus nous constations que le nord est, finalement, encore plus vert, sauvage et dense que le sud. Cette impression de nous enfoncer toujours un peu plus dans la jungle et nous perdre dans la nature aura continué jusqu’à notre arrivée. Nous constations en effet que cette guesthouse se trouve bel et bien proche de la forêt avec, ni shops, ni restaurants aux alentours.

Le lendemain, nous sommes partis avec Martin, un voyageur que nous avons rencontré la veille à notre guest, pour un tour sur un banc de sable. Nous passons par la plage pour prendre le bateau, et avons l’occasion de nous émerveillés par sa beauté, le sable est blanc et fin et nous rappelle se que nous retrouvions sur l’autre île de Zanzibar, Unguja. Le sable est si dense que le bruit de nos pas, pourrait faire croire que nous marchions dans de la neige. Avant d’arrivés sur le banc de sable, nous avons d’abord fait un arrêt snorkeling. Bien que les coraux n’étaient pas aussi colorés qu’à Misali, la couleur et les sortent de poissons étaient quant à eux, une belle découverte. Nous avons également vu une quantité d’étoiles de mer, pas encore vues jusqu’à lors. Quelques heures plus tard, arrivés sur le banc de sable, nous sommes juste émerveillés par la beauté de l’endroit. Le sable, au milieu de l’océan, ressort plus blanc que tous les autres endroits que nous avons pu voir jusqu’à présent. L’eau est d’un bleu turquoise et transparente que nous aurions pu nous croire dans une piscine. Un cadre digne d’une carte postale ou d’une pub magasine pour une plage tropicale paradisiaque. Le soir, nous avons profité du retour en bateau pour admirer le coucher de soleil (dont on ne se lasse pas…) et voir les jeunes jouer au football sur la plage. Peu importe où nous étions, nous avons constaté que ce rituel de sport sur la plage se retrouvaient partout en Tanzanie (où il y a de la plage bien sûr…).

La réserve naturelle de Ngezi

Voulant découvrir le nord de Pemba, à notre rythme cette fois-ci, nous avons louer des vélos pour aller visiter sa végétation et sa réserve naturelle Ngezi. L’occasion pour nous aussi (deux flaques que nous sommes devenus…), de faire un peu de sport. Après nos débuts pas très sereins, nous avons toutefois du apprivoiser les routes sablonneuses en vélo (une grande première…). Nous constatons, avec admiration, à quel point les locaux gèrent sur leur vélo ou leur moto, souvent avec 1 – 2 personnes en plus ou avec une cargaison de marchandises sur leur porte bagage. Avant d’arriver dans la réserve naturelle, nous avons traversé quelques villages et, un sentiment que nous avions oublié depuis notre arrivée en Tanzanie, étions à nouveau les mascottes du village. Les gens très charmants nous saluaient, les ados, tout contents, nous parlaient en anglais et les enfants nous faisaient des grands gestes accompagnés de sourires, en criant “Mzungu”! Bien que ce mot peut nous fatiguer à la longue, cette fois-ci, il nous amusait. Après quelques sueurs et une dizaine de kilomètre de vélo, nous sommes arrivés à la réserve où un guide nous a donné quelques explications du lieu. C’en suivi une balade dans la forêt où nous avons vu de nombreuses plantes, quelques oiseaux et un petit serpent. Ce qui nous aura surtout frappé lors de cette visite, est la densité de cette forêt ou devrions nous dire jungle. Alors que nous n’en avions pas vu dans la forêt (c’était un peu comme retrouver charlie dans cette jungle…), nous avons vu quelques singes peureux sur le bord de la route à notre retour.

Organisation de notre prochain trajet

Le soir, nous avons organisé, avec la gentillesse de notre guide Sija, notre prochain trajet pour nous rendre à Tanga. Ayant entendu parler d’une possible traversée en voilier, nous avons sauté sur l’occasion pour vivre cette expérience. Le côté aventureux nous a tout de suite séduit mais l’idée première dans tout ça est pour nous de pouvoir voyager de la manière la plus “écologique” possible (si on peut dire que voyager est écologique…). Nous avons donc pensé, qu’une traversée en voilier, était la bonne alternative aux ferry et aux avions, plus connus et utilisés, mais plus polluants aussi. Après quelques discussions avec Sija, qui nous a guidé avec ses conseils et son expérience, nous avons opté pour un bateau à voile, appelé Jahazi, avec un petit moteur, qui fait la traversée chaque semaine pour ramener de la nourriture sur l’île.

Le lendemain, nous avons profité d’une journée plus tranquille, pour avancer notre blog et profiter de la belle plage du nord de l’île de Pemba, avant de vivre l’aventure en voilier qui nous attendait.

Nos recommandations:

(pour information, 1 CHF = 2’500 TSH, sans oublier que les prix que nous donnons restent « subjectifs » car nous sommes partis dans une période particulière à cause du covid et comme aucun prix n’est fixe, tout dépend de ton talent de négociation).

• Hôtel: “Moonlight Guesthouse” (30$/nuit (~70’000 Tsh), petit dej inclu, souper possible le soir pour 10$/pers. A savoir qu’il n’y a quasiment rien, excepté 1-2 villages dans les alentours).
• Activité:
  • Banc de sable + snorkeling organisé avec Sija, de la compagnie Pembaislandtours (30$/personne + 5$/personne/masque-tuba, pour un tour à trois).
  • La réserve naturelle de Ngezi (22’000TSH/personne hors tips pour le guide). Pour nous y rendre, nous y sommes allés en vélo loués à notre guesthouse Moonlight (10’000TSH/vélo).
• Prix des transports:
  • Trajet en voilier Jahazi depuis Wete à Tanga (60’000TSH/personne + 20’000TSH/dossier d’immigration). Nous avons organisé cela directement avec un capitaine de bateau, avec l’aide de Sija de Pembaislandtours.