Séjour fin janvier

Lushoto est une ville se situant à 1’600m d’altitude. Pour y accéder, il y a une petite route de montagne digne de nos contrées suisses. Cela nous aura permis de pouvoir pleinement profiter de la magnifique vue sur les gorges et montagnes des deux cotés de la vallée. Nous retrouvions une verdure digne de Pemba, avec l’altitude en plus.

A notre arrivée sur place, nous souhaitions nous diriger jusqu’à une guest house trouvée sur internet, mais les circonstances ont fait, qu’en marchant, nous sommes tombés par hasard sur le driftland lodge (merci aux chauffeurs de boda boda qui voulaient pas bosser…). Un endroit qui fût, après un premier soir compliqué (pas d’eau dans la chambre, suivi d’une inondation de la chambre suite au retour de l’eau, 3h d’attente pour le souper…), une magnifique découverte. Il s’avérait que le lieu était “fermé”, ou du moins c’est ce qu’on a interprété. Car, en effet, a entendre le proprio il n’était pas fermé, mais il pensait ouvrir le mois d’après (intéressant…). Nous avons donc compris qu’attendant personne et étant les seuls clients, ils avaient probablement couper l’eau, n’avaient pas de réserves en cuisine et ont donc du aller faire les courses au village (ce qui expliquerait les premiers aléas…). Les jours suivants se sont parfaitement bien passés et nous étions ravis du lieu.

Le lendemain nous souhaitions bouger nos fesses et aller faire une marche jusqu’au Irente view point (car oui on était devenu un peu des flaques depuis zanzibar…). En se renseignant un peu, on nous dit que c’est facile d’y aller par nous-même, mais que l’accompagnement d’un guide permet d’améliorer l’expérience. Nous nous sommes laissés convaincre et avons donc rencontré Joséphine qui fût notre guide pour la journée. L’idée était d’aller voir une cascade, passer dans une ferme biologique qui font du fromage, puis finir par le point de vue. Autant dire qu’ici, en Tanzanie, on ne trouve presque pas de fromage. Il a donc pas fallu en dire plus pour nous convaincre de faire un saut là-bas (oui, si tu le savais pas, on était des adeptes du fromage en Suisse…). Après avoir marché une bonne demi heure, nous sommes arrivés à la cascade Isaza qui était magnifique et impressionnante. Le crochet en valait le détour.

Notre parcours se poursuivait avec 2 bonnes heures de marche pour atteindre Irente Farm. Durant le trajet, nous avons fait un arrêt pour retrouver un des chauffeurs de notre dala dala de la veille. Notre guide était, en réalité, pas assez bien équipée et il fallait qu’elle change de chaussures (troquer baskets contre chaussure de marche, bonne idée…). Nous apprendrons plus tard que cet homme est, en fait, le mari de notre guide. Sur le chemin, nous avons eu l’occasion d’observer plusieurs caméléons qui sont nombreux dans la région et c’était une première pour nous. Lorsque le chemin a commencé à monter un peu, notre guide a essayé de corrompre notre bonne volonté de faire du sport en nous proposant de faire le trajet en boda boda, chose que nous avons refusé. Nous avons vite compris que c’était elle qui avait la flemme de marcher ou que c’était, en réalité, difficile pour elle. Apparemment, elle n’aurait plus fait grand chose depuis la période covid (que depuis la période covid ?…).

Irente farm est un lieu tenu par l’église Luthérienne. Ils font pousser des légumes et des fruits bio et tiennent des vaches pour faire du fromage (pourquoi les autres font pas pareils ???…). Ils tiennent également une école pour les enfants aveugles de la région. Nous avons donc grignoté un gros en-cas (et oui, leur fromage était très bon…). Nous sommes repartis, par la suite, pour Irente view point. Autant dire, que le déplacement était plus aussi facile qu’avant la pause repas. Une fois arrivée au sommet, le panorama était magnifique. Le point de vue est en haut d’une falaise de plusieurs centaines de mètres et donne une vue sur toute la plaine, 1’000m plus bas. Une belle vision vertigineuse (pour le plus grand plaisir de Sara…). Lorsque le ciel est clair et dégagé, il semblerait qu’on puisse même voir le Kilimanjaro au loin.

Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés (à notre grand souhait…) dans un bar local d’un village pour goûter la bière de canne à sucre. Une bière locale de la région (qui aura plus plu à Nicolas qu’à Sara et on parle même pas de notre guide…). Le tout en écoutant le sermon, bible à la main, d’un local ayant peut-être trop forcé sur la bière (ou autre chose…). Après quelques verres entamés, nous avons poursuivis la “dégustation” pour goûter une autre bière de la région, la bière de maïs. Ceci devant un shop qui fait, apparemment, aussi office de bar en fin de journée. Nous sommes rentrés à la tombée de la nuit, en boda boda. Nous avons, ensuite, invité notre guide, Joséphine, à partager notre repas à notre lodge. Elle nous informe que son fil aura son anniversaire le lendemain et nous invite à rejoindre sa famille pour fêter ensemble, ce qui nous réjouis (on tue le suspect, on n’y sera pas allés).

Pressage du sucre de canne pour préparer la bière

Le lendemain, nous sommes finalement restés à l’hôtel car Nicolas était malade (aurait-il trop forcé sur la bière de banane ?…). Allant mieux le jour d’après, nous sommes allés au centre ville pour acheter nos billets de bus pour repartir en direction de Dar Es Salaam. Notre visa arrivant à expiration, nous devions aller le renouveler. La ville de Lushoto ressemble plus à un grand village qu’à une ville. Le soir venu, Sara commençait à se sentir nauséeuse et est, à son tour, tombée malade (ce n’était donc pas du à la bière à la banane, nous qui croyions qu’il y avait que le covid qui se transmettait depuis 1 an…). Nous repoussons donc notre départ au jour suivant et grâce à la gentillesse du propriétaire qui nous a aidé, nous avons pu modifier nos billets de bus pour le lendemain.

Après ces péripéties maladives, deux bonnes journées de repos et un bon rétablissement, nous sommes, finalement, arrivés à nous extirper des montagnes de Lushoto pour nous rendre à Dar Es Salaam.

Nos recommandations:

(pour information, 1 CHF = 2’500 TSH, sans oublier que les prix que nous donnons restent « subjectifs » car nous sommes partis dans une période particulière à cause du covid et comme aucun prix n’est fixe, tout dépend de ton talent de négociation).

  • Hôtel: “Giftland Lodge Lushoto” (30’000 Tsh/nuit, petit dej inclu, souper possible le soir à la carte à petit prix, proprio adorable et personnel au petit soin).
  • Restaurant: “Irente Farm Lodge” (bonne nourriture qui nous à rappelé nos contrées)
  • Activité:
    • Irente view point: 2000Tsh/personne, pour la marche, le faire seul est amplement suffisant, le guide nous a donné quelques explications sur le chemin et aidé à trouver les bières locales
    • Cascade Kisasa: 1000Tsh/personne, Idem qu’au dessus.
  • Prix des transports:
    • Ticket de bus avec la compagnie “Side Safari” de Lushoto à Dar Es Salaam (20’000TSH/ticket à une agence vers la station de bus de Lushoto).

Vous pouvez également aimer :

4 commentaires

  1. Coucou,
    Toujours aussi beau ! J e n’avais pas imaginé trouvé autant de verdure dans ce pays.
    Et cette fois je mets mon nom 🙂

  2. Merci pour ce partage. J’ai découvert de nouvelles choses malgré nos partages réguliers. Et encore une fois, bravo pour les photos et l’humour dans vos textes. Toujours un plaisir de vous lire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *