Nos péripéties avec notre vol
Le trajet entre le Botswana et la Namibie devait être une histoire tranquille. Cependant, quand on a l’impression que tout va de travers, une histoire tranquille peut vite ressembler à une mer agitée.
Lorsque nous sommes partis de la Tanzanie, nous avons dû passé par l’Afrique du Sud. Et nous avons été embêté à ce deuxième check-in en Afrique du Sud, car ils ne nous laissaient pas prendre l’avion sans un billet de retour. Bien évidemment, la manière dont nous voyageons, au jour le jour et de pays en pays fait que nous prenons à chaque fois qu’un billet et qu’il n’y aurait pas de logique à prendre un billet de retour. Cependant les compagnies d’avion s’en moquent et ce qui leur importent, c’est de s’assurer que tu sortes du pays. Ceci fait que nous avions donc déjà pris nos billets pour la Namibie à ce moment-là, puisque nous étions obligé d’acheter des billets de sortie du Botswana. Ne sachant pas trop combien de temps nous allions rester au Botswana, nous avions donc pris des tickets flexibles afin de pouvoir modifier la date.
Ayant pris ces billets sur le fait accompli et à la va vite, nous avons réservé ces billets par le biais d’une agence en ligne (grossière erreur…). En effet, nous avons dû faire des pieds et des mains pour modifier la date. Impossible de les contacter en ligne, nous pouvions modifier la date uniquement par appel. Au final, nous aurons dû emprunté un téléphone, faire l’appel, trouver une nouvelle date et modifier la date de notre vol. Nous avons, bien entendu, dû payer la différence du prix du vol et ce, dans un délai de 30 minutes afin que la modification puisse se faire.
Le jour de notre départ pour la Namibie, nous sommes arrivés à 5h30 du matin à l’aéroport et, en arrivant au check-in, la phrase que nous n’imaginions pas entendre arrive:
– “Désolé, mais je ne vous trouve pas sur le vol”.
Bien entendu, nous avons insisté, mais aucune trace de nous. Puise que nous sommes passés par une agence en ligne et pas directement par la compagnie d’aviation, nous étions donc obligé d’appeler l’agence afin de régler cette situation. Après 15 minutes d’appel (ou plutôt 15 min d’attente…), qui a puisé nos derniers crédits restants, l’appel a coupé. Heureusement, à défaut de ne pas être capable de faire une modification, ils ont été capable de nous rappeler. Après une bonne heure de téléphone et d’attente, ils ont finit par nous dire qu’ils ne pouvaient rien faire pour nous, excepté nous rembourser les 28$ de différence lors de notre changement de billets. A ce moment-là, il nous restait 5 minutes avant la fermeture du check in. Autant dire que si nous reprenions ce vol, cela nous coûtait 4x le prix initial et si nous prenions un prochain plus avantageux financièrement, nous devions repayer un test covid (vive les 72h, vive le covid…) ET le prix du billet ET les extras en nourriture, voir logement. Autant dire qu’aucune des options n’étaient avantageuses. Là, c’est le moment où Nicolas s’est énervé, a traité la compagnie d’incapable et quelques noms d’oiseaux au passage. Nous avons donc finalement racheté de notre poche deux billets. Ceci en moins de 5 minutes. Tiens, c’est fou comme c’était facile et rapide quand c’est à nous de payer. Cela aurait sûrement coûté trop cher pour cette agence en ligne qui aurait dû payer leur erreur. Après une bonne heure d’attente et une fois que le problème à pu être réglé (enfin à moitié car on a pas encore été remboursé et ça c’est une autre histoire…), nous sommes arrivés à prendre notre premier avion.
Nos péripéties pour l’immigration
Une fois à Johannesburg, bien sûr, nous devions repasser par l’Afrique du Sud pour nous rendre en Namibie (décidément, on arrive pas à éviter ce pays par voie aérienne…), nous allions prendre notre avion en transit quand la fatidique phrase arrive à nos oreilles:
– “Avez vous un billet de sortie” ?
Décidément, tout nous bloque pour nous rendre en Namibie. Nous tentons un petit coup de poker en espérant qu’ils nous lâchent la grappe avec ça. Nous répondons que oui, sauf que, bien évidemment, ils ont demandé à voir les billets. Bien que nous expliquions notre situation, rien à faire, ils exigeaient que nous reprenions des billets de retour sur le champ. L’univers a été avec nous sur ce coup là, car nous n’arrivions pas à acheter des billets. Après avoir expliqué que nous allions faire du volontariat et qu’ils aient lu nos échanges avec notre future hôte, ils ont décidé de nous laisser entrer en nous précisant qu’en cas de soucis avec l’immigration, notre future hôte s’en chargerait (oui oui…on pense plutôt que le temps avant le départ devenait pressant et que nous laisser bloquer en transit les pénaliserait plus qu’autre chose…). Quel beau système dans lequel nous sommes quand même ! Et mytrip, quelle belle agence de malhonnêtes, pour ne pas dire de c****.
Cependant, il restait encore l’épreuve de passer l’immigration et la question fatidique du billet de sortie est revenue (sinon se serait trop facile…). Après 10 minutes de discussions avec les officiers d’immigration à leur prouver notre bonne foi, comme quoi nous n’avions jamais dépassé le temps des visa etc… ils ont également décidé de nous laisser passer. Bien que ce trajet aura été des discussions de négociations, nous aurons finalement réussi à prendre notre vol comme prévu et à arriver en Namibie, comme prévu. Au final, tout s’est terminé pour le mieux. Enfin presque…
Nos péripéties avec le chauffeur de taxi
Nous y étions enfin ! L’air Namibien remplissait nos poumons et après toutes ces péripéties, nous étions à destination pour nous rendre chez notre hôte. Nous avons trouvé un taxi et après négociations du prix, nous étions en route. Sauf qu’arrivés en ville de Windhoek, le chauffeur de taxi nous a demandé d’appeler notre hôte afin d’avoir plus d’informations sur l’emplacement (“oui oui je sais où c’est”, mon c**…). C’est à ce moment qu’il a compris que nous ne devions pas aller à Windhoek même mais à un village à 15km de la ville. Du coup, de but en blanc il a décidé que le prix serait le double. Nous lui faisions gentiment comprendre que cela n’allait pas être le cas. Nous avons recalculé le prix au km du trajet initial et avons décidé de le payer en fonction des km en plus qu’il a fait par erreur. Cependant, cela ne lui suffisait pas et insistait pour avoir plus. La bête Sara fût réveillée. Après lui avoir rappelé que nous étions d’accord de payer pour son erreur, si cela ne lui suffisait pas et qu’il n’était pas content, il pouvait nous rendre le surplus d’argent et s’en aller. Finalement, il a lâché l’affaire et est parti. Cette fois-ci, ce n’est pas lui qui a donné son numéro pour d’éventuelles futures courses (tiens, bizarre…).
Nous savons que dans la vie rien n’arrive par hasard et que les signes sont toujours là pour nous dire quelque chose. Lorsque nous sommes partis de la Tanzanie, nous avons choisi de nous rendre au Botswana et ce choix était plutôt stratégique. Bien que notre volonté première dans ce voyage était de prendre le moins possible l’avion, nous ne l’avons pas suivi et ce choix allait même à l’encontre de cette volonté. Et au final, nous avons rencontré une succession d’évènements et de difficultés suite à ce vol que nous avons pris. Serait-ce un petit rappel de la vie pour nous dire de suivre notre cœur plutôt que notre tête ?
Suite à ces péripéties et une demi-journée qui semblait une éternité, nous avons découvert ce lieu, chez notre hôte Nicole, où nous allions passer les deux prochaines semaines pour faire du workaway. Ce lieu dont nous allons vous en parler dans le prochain article.
A bientôt !
[…] Une fois la voiture rendue, nous sommes restés quelques jours à Windhoek, le temps pour nous d’organiser la suite de nos aventures. Ce fut également l’occasion de visiter cette ville différemment, de mieux la découvrir et de se faire plaisir dans quelques restaurants que nous avions repéré à notre arrivée en Namibie. Pour ceux qui auraient loupé l’épisode où nous étions déjà à Windhoek, mais pour un workaway, tu peux retrouver notre article sur cette expérience en cliquant “ici“. […]
Mieux qu’un roman de Joël Dicker…. en plus il y a des photos !!!! hihihiiiii
Bonne continuation les jeunes.
Haha, il faut pas nous dire ça, on va finir par le croire 😉
Quelle aventure. Vous nous l’aviez racontée mais je ne me souvenais plus de tout. Oui, il est bon de s’écouter car comme vous le dites, la vie nous rappelle ” à l’ordre”.
Effectivement, une grossière erreur de notre part qui nous aura amené que des problèmes et une histoire à raconter 🙂