Séjour du 15.11.2020 au 21.11.2020
Tarangire
Après un trajet de 2 heures, nous sommes arrivés à Tarangire. Nous sommes rapidement tombés sur des antilopes, suivis de phacochères, de chacals, de girafes. Ces premiers instants dans le parc nous ont plongé dans la vie des safaris et nous étions aux anges (pour ne pas dire au 7ème ciel…). En plus des animaux, nous avons découvert le fonctionnement des safaris et cela a été une de nos plus belle surprise. Premièrement, les animaux sont libres comme l’air et aucunes barrières ne ferment le parc. Et deuxièmement, les voitures ne sortent pas des sentiers battus. Ceci peut paraître anodin dit comme ça, mais c’est ce qui fait la magie des safaris car ainsi, les animaux ne se sentent pas menacés et ne sont pas effrayés par les voitures. Ce qui fait que nous pouvons les voir vaquer à leurs occupations et ce, parfois, de très près. Tarangire est connu pour ses nombreux éléphants mais nous devons avouer que nous n’étions pas gâtés à ce niveau-là. Toutefois, sur le chemin du retour, les animaux étaient moins timides et nous avons eu le privilège de les voir de près, tel qu’un éléphant qui est passé à 5m de notre voiture. Ce parc, qui était le premier de cette nouvelle aventure, nous a plongé dans l’expérience des safaris et nous en a mis pleins les yeux.
Le soir nous avons découvert notre campement et, nous qui nous attendions à une petite tente dans un campement spartiate, nous étions agréablement surpris par ce magnifique terrain avec une piscine, de belles toilettes et douches (un vrai camping 5 étoiles…). Le soir nous étions gâtés par le premier souper de notre chef Po, qui a lancé une série de plusieurs jours de délice pour nos papilles gustatives. Au milieu de la nuit, nous nous sommes faits réveiller par des bruits étranges (autre que les ronflements de notre voisin de tente…). Nous avons appris le lendemain que ce bruit, qui est un mélange de cris de bébé et de sirènes d’alarme, est en réalité le cri d’un bushbaby, un petit animal au grand yeux. Il peut paraître mignon pour certains comme vilain pour d’autres. Pour notre part, nous ne l’avions pas spécialement trouvé mignon ou attendrissant, ce qui a bien fait rire notre guide lorsque nous avons dit que si nous avions un bébé avec cette tête, nous le jetterions par la fenêtre (pour les âmes sensibles, c’est bien sûr une blague…).
Le lac Manyara et Ngorongoro
Le lendemain, nous avons poursuivi avec le lac Manyara, connu pour les lions dans les arbres (on tue le suspens, on en a pas vu dans les arbres…). Le début du parc est dans une forêt luxuriante. Nous avons pu observer une quantité de singes (babouins et vervet), de girafes, d’éléphants, de buffles, de gnous et deux lions qui se reposaient. La variation des paysages de ce parc nous (mais spécialement Nicolas…) a bien emballé.
Le 3ème jour, nous sommes partis dans le cratère de Ngorongoro. Sur le trajet, la rencontre fortuite avec un bus local s’est mal terminée (enfin surtout pour nous…). Celui-ci, en forçant le passage, a obligé notre guide à s’embourber dans le bord de la route. Après 45 minutes bloqués, mais grâce à la gentillesse d’autres personnes, qui ont bien voulu nous aider, nous avons pu repartir en direction du cratère. Celui-ci est connu pour avoir une petite population de rhinocéros noir (on tue encore une fois le suspens, on en a pas vu…) et pour son paysage. Et en effet, ce parc aura été notre coup de coeur de notre safari. Très peu d’arbres y poussent à l’intérieur, ce qui fait que nous nous sommes retrouvés sur une grande étendue plate de plusieurs dizaines de kilomètres, parfois très vert, parfois très sec, avec les montagnes volcaniques en arrière plan. C’était juste un paysage incroyablement beau que nous ne sommes pas habitués à voir et pas prêt d’oublier. En plus de cela, les temps sont très changeants, passant du soleil à de la pluie, du chaud au froid. Ce qui donne des couleurs sublimes.
Le soir, nous avons passé la nuit sur la crête du cratère, autant dire à 2’300m d’altitude et il faisait bien froid (pour ne pas dire qu’on se gelait le cul en tant que petits suisses déjà trop habitués aux tropiques…). A notre grande surprise (et effroyable pour Sara…), le campement est ouvert et libre d’entrée pour les animaux qui souhaitent y faire un tour. La magie dans tout ça, c’est que nous nous sommes retrouvés le matin, avec un éléphant qui avait trouvé des buissons à son goût. Nos allées et venues à 10m de lui pour aller aux toilettes ne semblaient pas spécialement l’embêter dans sa quête de nourriture.
Le parc de Seregenti
Nous avons terminé les deux derniers jours de notre Safari dans le parc de Seregenti, celui-ci connu pour sa grande migration de gnous, de gazelles Thomson, de zèbres et pour ses félins. Il s’agit du deuxième plus grand parc de Tanzanie pour une superficie de 14’750km2, en sachant que la Suisse fait 41’000km2 (c’est pour dire comment c’est grand…). Et en effet, nous en avons roulé des heures dans ce parc pour, au final, en voir qu’une petite partie de celui-ci. A nos yeux plus les parcs passent et plus il y a d’animaux à observer. Ce parc aura été rythmé aux rencontres des lions, panthères, éléphant, guépards, crocodiles, hippopotames, gazelles, buffles. Le paysage, assez plat de ce parc, ressemble un peu à celui du cratère de Ngorongoro, avec les herbes hautes et les arbres en plus. Étant proches de la période de la migration des zèbres et des gnous, nous avions déjà pu constater la différence entre notre arrivée et départ du parc. Sur le chemin du retour, nous avons pu voir au loin des lignes noires de milliers de zèbres et de gnous qui marchaient ensemble pour commencer la migration. C’est juste magique de pouvoir observer ces moments.
Nous avons passé nos deux dernières nuits dans ce parc et avons constaté que la qualité des campements devenait toujours plus spartiate d’un campement à l’autre. Nous passions nos repas dans une grande salle entourée de grillage (autant dire qu’on était dans une cage, mais encore heureux c’était spacieux…). Nous partagions nos soirées, nos repas, nos nuits et même nos douches avec les insectes du type hanneton. Il y en avait tellement, qu’ils montaient sur nos pieds pendant qu’on se savonnait.
Après ces jours de Safari et ces nuits plutôt courtes, nous étions contents de rentrer pour dormir à nouveau dans une chambre et un lit. Mais nous rentrions avec des étoiles pleins les yeux et des multitudes d’images et de souvenirs que nous ne sommes pas prêts d’oublier. Ces moments à pouvoir observer les animaux dans leur contexte de vie étaient extrêmement riches, intéressants et émouvants à la fois.
Retrouve nos photos du safari ici!
Nos recommandations:
- Notre guide de safari avec qui nous avons passé une superbe semaine: David Loy +255 755 228 537
Merci pour ce beau partage ! J’ai été transportée avec plaisir dans votre récit et belles photos de votre safari ! Je vous embrasse bien fort ! Belle suite….🦥🦏🦒
Merci 🙂
C’est toujours un plaisir de faire les articles et partager notre vécu. On est ravi que tu aies aimé et que tu as pu te transporter dans notre aventure.