Quelques heures après notre départ, nous voilà arrivés dans la capital du pays de Socrate, des Giros et de l’Ouzo. Bien que notre arrivée soit douce et chaleureuse avec l’atmosphère et la bonne humeur Grecque, nous sentons la fatigue accumulée de la finalisation de nos préparatifs (administratifs, déménagement, les aurevoirs). Nous aimons réellement nos proches, mais les multiples apéro 1,2,3,10.. qui se sont accumulés auront eu raisons de nous (hé oui pourquoi en faire qu’un quand on peut se dire dix fois “A bientôt!”).
En arrivant vers notre Hostel, nous sommes télétransportés dans une rue de Bombay. En effet, notre quartier ressemble plus à une ruelle indienne que grecque, avec une population typée du sous-continent Indien. Nous sommes plongés dans cette ambiance avec pleins de petites échoppes à tous les coins de rue. En se promenant, il est possible de trouver tout ce qui est imaginable à petits prix mais d’une qualité douteuse comme en atteste notre adaptateur acheté sur place.
Il était frappant de voir la séparation d’Athènes entre son centre historique, très touristique et le «nouveau» Athènes qui est plus local et sans grand charme. D’un côté, on y trouve de nombreux restaurants charmants et des ruelles remplies de marché. L’architecture et les ruelles nous plongent dans l’atmosphère hellénique. L’autre côté de la ville, les bâtiments semblent alors fades et sales. Dans un de ces quartiers, plus précisément «Omonia», nombres de drogués zonent dans les rues et préparent leur cuisine. Se rouler une clope ou faire fondre sa méth, quelle différence ? Aucune ! Par ailleurs, le prix des restaurants est inversement proportionnelle aux charmes des lieux. Et c’est dans cette balade perdue de ce côté de la ville, que nous avons fait la succulente découverte du meilleur restaurant bulgare d’Athènes (selon google…), avec sa délicieuse cuisine.
L’acropole, qui impose sa vue loin à la ronde, et l’ancien Agora, qui se fond dans son parc, restent tout deux les coups de cœur que nous avons eu durant notre séjour. Il est toujours impressionnant de voir ces magnifiques et grands monuments historiques et d’imaginer leur construction dans le contexte de leur époque. Et dans ces visites, nous avons également pu y voir d’autres ruines moins bien conservées.
Comme dirait Sara: “encore un tas de cailloux”.
Nos recommandations:
(sans oublier que les prix que nous donnons restent “subjectifs” car ils varient d’une saison à l’autre, sachant que nous étions en basse saison et dans une période particulière à cause du covid).
- Hôtel: “Centrotel Hotel” (23 euros/nuit).
- Hôtel : “Athens Hawks Hostel” (30 euros/nuit).
- De nombreux kebab/durum dans le quartier de l’hôtel “Athens Hawks Hostel” (entre 1.50 et 2 euros).
- Restaurant : Le «balkan», délicieuse cuisine balkanique avec un excellent rapport qualité prix.
- Rooftop avec vue sur l’Acropole à l’hôtel “A for Athens”, vers la place de Monastiraki.
- Visites monuments historiques (nous avons opté pour un pass à 30 euros qui comprend Acropole, Ancient Agora, Agora romaine et d’autres, sachant que l’Acropole uniquement est déjà entre 10 et 20 euros selon la période. Les tickets peuvent être achetés sur place aux entrée des monuments).
- Achats tickets de métro (aéroport-centre-ville à 9 euros/ticket). En ville, nous avons opté pour la marche car tout se trouve à proximité.
- Achats tickets de ferry “Blue Star ferry” online (Piraeus-Naxos à 23 euros/ticket).
- Voiture de location “Gold Car” à l’aéroport (5 euros/jour, sans assurances supplémentaires mais à CONDITION d’avoir 1’200frs sur la carte de crédit, avec laquelle la réservation a été faite et que le propriétaire de celle-ci soit le conducteur, qu’ils retiennent).