Santorin, l’île des amoureux paraît-il ? Pour notre part, c’était plutôt l’île des touristes en quad qui s’appropriait la route (comme dirait Bb : « ils ont crû que c’était la route à leur père ! »).

En arrivant à Santorin, la vue depuis le ferry donne la couleur. Les villages de Oia et Fera sont perchés en haut des falaises. Toutes les maisons blanches ressortent du fond gris, noir et rouge des falaises volcaniques de l’île.

Nous avons pris place dans notre nouvelle maison à Perissa. Ce village, qui nous a semblé relativement vide (sûrement dû à la période), grouille de restaurants, de bars, de cafés et de boutiques souvenirs. Durant la haute saison, ce lieu doit certainement être pleins de vie.

Nous avons visité Oia et Fera. Le charme de Oia est connu et ce n’est pas pour rien. Les petites ruelles pavées serpentent entre les maisons blanches typiques d’ici. Celles-ci se fondent les unes aux autres. Avec une vue sur la mer Égée, cela donne un spectacle digne des cartes postales.

Nous sommes brièvement passés par Fera. Cette ville semble plus urbanisée, bien que nous retrouvons quelques maisons typiques comme celles d’Oia. Les ruelles dans lesquelles nous nous sommes glissés nous donnais l’impression de nous trouver dans un labyrinthe. C’est par ce labyrinthe que nous pouvons accéder au vieux port, soit en prenant un téléphérique (pour les fainéants…) ou (pour les sportifs…) en avalant 600 marches. De là, partent les excursions vers le volcan de Néa Kaméni et les sources chaudes de Paléa Kaméni, dans lesquelles nous pouvons nous y baigner. Deux choses que nous avons eu le plaisir de découvrir.

Le volcan actif de Néa Kaménie en valait le détour, de par son paysage lunaire et la surprenante sensation de sa roche chaude une fois proche du cratère. Malheureusement, il semblerait que le volcan ait puisé dans les sources de chaleur qui, selon notre constat, aurait laissé les bassins “chauds” sur la touche. Ils ont eu le temps de tempérer (si tu vois ce qu’on veut dire…). Cette découverte n’aura pas été fructueuse pour nous mais l’eau et la boue couleur rouille, ainsi que l’odeur métallisé aura été une réussite pour notre produit lessive.

En plus de ses terres volcaniques, Santorin est connu pour son vin. Par notre sensibilité aux plaisirs gustatifs, c’est tout naturellement que nos pas nous ont dirigés vers le musée du vin. La visite nous plonge dans l’histoire d’une famille de vignerons et retrace le travail et les méthodes à travers le temps sur l’île de Santorin. D’une pierre deux coups, en plus d’augmenter notre culture sur la vinification, le musée nous a offert la possibilité de satisfaire notre palais de quatre verres de vin.

Nos recommandations:

(sans oublier que les prix que nous donnons restent “subjectifs” car ils varient d’une saison à l’autre, sachant que nous étions en basse saison et dans une période particulière à cause du covid).

  • Restaurant à Perissa : “Hellas” (délicieuse cuisine locale et très bon rapport qualité/prix).
  • Restaurant à Perissa : “Sirocco” (bonne cuisine italienne).
  • De nombreux glaciers à Fira dans les ruelles au-dessus du port (délicieuse glace).
  • Musée du vin “Wines Museum” (19 euros/ticket).
  • Visite du volcan “Néa Kaméri” et des hot spring “Paléa Kameni” (les visites se font uniquement par le biais d’agences. Nous avons opté pour le petit tour à 20 euros/ticket, qui était satisfaisant pour nous).
  • Location de voiture “Kronos” à Fira (15 euros/jour sans assurance supplémentaire et autres conditions).
  • Achats tickets de ferry “Blue Star ferry” online (Santorin-Piraeus à 34 euros/ticket).

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